La gastronomie du pays a été très influencée par ses voisins de l’Est avec des plats riches qui se mangent chauds, beaucoup de viande et de produits laitiers. Une autre particularité de la cuisine roumaine est qu’elle varie beaucoup selon les régions. Dès qu’on a bougé d’une ville à une autre – on doit recommencer à goûter à de nouveaux plats. On mange de la soupe de poissons dans le Delta du Danube, des plats hongrois tels que le goulasch en Transylvanie, des sarmale en feuilles de vigne en Moldavie roumaine – et des ciorbas (soupes épaisses), des mici (viande grillée) et de la mamaliga (plat fait de polenta) un peu partout dans le pays. Si vous prenez votre repas chez l’habitant, on vous proposera toujours de la tuica – eau de vie provenant de la distillation des prunes ou des mirabelles.

Ce restaurant est situé dans le vieux Bucarest, mais ce n'est pas un piège à touristes pour autant: vous allez y voir beaucoup de locaux. L'ambiance est familiale et bon enfant. Vous y avez un grand choix de plats typiques à des prix raisonnables. Les serveurs peuvent vous guider dans votre choix.

Ce qui est également appréciable - c'est que ce restaurant est ouvert tous les jours - du matin au soir! -, même le 25 décembre. Un excellent ensemble musical y joue en soirée des œuvres folkloriques roumaines.

Et puis ce qui m’a marquée en Roumanie – c’est la profusion de « cuisine de rue ». Partout – dans les gares, à côté des stations de métro, sur les places centrales - on voit des kiosques vendant des covrigi (une sorte de bretzel) aux graines de tournesol ou aux cerises, des placinta (feuilletés) au fromage ou au chou – ou, en Transylvanie, des galuste (ressemblant à des beignets) aux prunes et des kurtoskalacs (gâteaux à la broche), pâtisserie d’origine hongroise, cuite sur charbon de bois.